Voilà, je vous le passe en brut, je ne sais pas ce que ça vaut, je ne l'ai même pas lu, je viens juste de l'écrire. C'est peut-être un peu assommant au niveau de la longueur de certain vers inégaux. J'avais envie de me libérer de toutes les contraintes. Je crois que je change de sujet en plein milieu. ^^ Lancez-moi des tomates pas trop pourries que je puisse m'en faire une salade pour ce soir. Merci.
Surtout : Merci à Deedlit et à son rêve qui m'a inspiré la plupart de ces images.
Elle passe sous le pétale de la Lune,
Valse heureuse dans son souffle,
Se laisse guider par le flot continu de la nuit.
Elle déploie ses feuilles nocturnes,
Semble voler et se balancer entre les flocons d’étoile.
Elle agite ses bras, danse et virevolte sur son fil d’argent,
Attire en elle toutes les lueurs du monde endormi,
Quand le grand brasier est passé de l’autre côté,
Et qu’il ne sourit plus à nos terres.
Je ne veux pas dormir car elle est toujours là
Avec ses deux yeux sombres qui éclairent son visage.
C’est une miette de lune qui s’est décrochée,
Et que le vent des vallées protège en son sein.
Elle est légère comme une flamme de joie,
C’est une étincelle plus puissante qu’un soleil.
Elle chante la plus belle mélodie du silence
Orchestrée par les cigales et les grillons.
Les pans de sa robe caressent la ville.
La soie douce et froide entre dans les maisons,
Par les fenêtres ouvertes et les portes coulissantes.
Elle coule à flot et rafraîchit mon cœur qui a trop chaud.
Elle empli l’air comme un nuage sucré.
Je me blotti contre le tissu miroitant,
Comme un rat plonge à l’eau quand le bateau chavire.
Mais là, ce n’est pas un bateau qui se noie.
C’est mon âme et ma plume, qui ne prennent plus le vent,
Et qui restent au port, la grand ’voile est déchirée.
Et son trou béant, laisse passer la brise,
Ma coque pourrit sur place, et les planches du pont,
Craquent, et souffrent en chœur, clouées à tout jamais,
Sur cette épave oubliée, ce navire avorté.
A vos tomates ! Liam Daläa.