Poètes et écrivain·e·s du Monde
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Bienvenue à l'Académie !
 
AccueilPortailAnnexeNos partenairesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le ...
Voir le deal

 

 Liz, ou le problème de l'immortalité, chapitre 2

Aller en bas 
AuteurMessage
DREAM-loulou

DREAM-loulou



Liz, ou le problème de l'immortalité, chapitre 2 Empty
MessageSujet: Liz, ou le problème de l'immortalité, chapitre 2   Liz, ou le problème de l'immortalité, chapitre 2 I_icon_minitimeMar 22 Avr - 16:09

Elle fut jetée contre le mur. Les géants étaient très colériques et avaient un besoin constant de battre leurs femelles. C'était un défaut génétique, mais il faisait d'eux d'excellents soldats. Le seul bémol est qu'ils mourraient tous vingt-trois ans, exactement à leur heure de naissance. Ils étaient créés dans l'utérus d'une mère éléphant pour leur tailles, et leur violence est dû à la génétique d'un homme ivre. Après avoir découvert cela, l’État avait demandé aux scientifiques de tremper les gênes de l'homme dans l'alcool avant de l'injecter dans l'utérus de l'éléphant. Les premières fois, c'était des désastres affreux. À peine l'être avait été éjecté qu'il tombait en morceaux. L’État avait envoyé tous les éléphants qu'il était possible d'avoir, voilà pourquoi cette espèce était maintenant en danger. Le premier géant réussi avait été une femme. Elle était sortie du ventre du mammifère, un bébé géant d'au moins un mètre. Elle était morte un mois après sa naissance. L'expérience se répéta, encore et encore, et maintenant, l’espérance de vie est de vingt-trois ans. La cabeza de turco se recroquevilla sur elle-même, sentant la douleur l'irradier. Elle avait passé quinze ans dans cet œuf, elle était donc solide … Mais ce n'était qu'un nouveau-né. Le géant lui prit la touffe de cheveux qui tenait sur son crâne et la souleva. La voilà à peine née, elle servait déjà de souffre-douleur. Elle était née pour ça, pour être tuée s'il le fallait. Elle attrapa la main du géant, le griffant. Elle avait mal, c'était instinctif. Elle fut à nouveau projetée au sol. Quatre géants s'approchèrent, la regardant dangereusement.
La scientifique regardait, à travers la vitre, elle observait son œuvre. Elle avait dix-sept ans, elle venait d'entrer dans ce labo en tant qu'étudiante, mais au vu de ses capacités, elle avait tout de suite été mise au rang de scientifique d'exeption. Elle frémit en voyant la cabeza de turco se faire jeter une énième fois au sol. Cette dernière jeta un coup d’œil vers la vitre, mais elle ne voyait rien : la vitre faisait office de miroir. Elle se regarda pour la première fois. Elle n'avait pas la parole, ni la pensée, elle ne savait pas ce qu'elle avait. Elle se regarda, et eu peur. Les géants s'étaient multipliés, elle aussi … Allait-elle avoir encore plus mal ? Les coups allait-il être multipliés ? Un éclair de frayeur passa dans ses yeux, puis revint, plus fort. Elle écarquilla les yeux et se mit à ramper vers la vitre. La scientifique recula, surprise. Elle observa le visage ensanglanté de la jeune adolescente et frémit à nouveau. Son cœur rata un battement. La jeune fille tendait le main vers elle, comme tout à l'heure ! Un des géant attrapa la cheville de l'oisillon et la souleva. Cette dernière ouvrit la bouche comme pour crier mais aucun son ne sortit. La scientifique sentit son cœur se serrer quand la tête rebondit contre le mur. La cabeza de turco gisait par terre, une petite marre de sang se formant en-dessous d'elle. Sa respiration était saccadée, mais elle était toujours vivante. Des larmes commençaient à couler sur ses joues sales, elle semblait en pleine crise de larmes, seulement, ses pleurs étaient silencieux comme la mort.
''CABEZA ! CABEZA DE TURCO !!!''
Les géants riaient à gorge déployées, le sang de la jeune fille les drapant d'une carapace écarlate. Ils s'écroulèrent net. Leur temps de vie venait de s'écouler. La scientifique se précipita alors sur la jeune fille. Celle-ci recula en sentant la main sur son épaule, mais en reconnaissant le visage de la ''petite folle'', elle ne sut pas quoi faire. Se débattre ? Allait-elle la taper elle aussi ? Quand elle sentit l'étreinte, l'enfant se sentit perdue. La scientifique en avait assez vue. Ces géants étaient des erreurs. Des erreurs qui étaient devenues des armes de guerre, qui devaient être rassasiées en sang et en femmes. Elle souleva l'enfant qui ne pouvait pas encore marcher et siffla. L'oiseau se pencha sur son épaule :
''Que se passe-t-il ma chérie ?
La voilà …
Tu as enfreints les lois et tu me demandes de t'aider ?
Oui … Tu es ma création, tout comme elle. Mets-toi à sa place Cherry !''
L'oiseau se pencha sur l'enfant qui le regardait avec des yeux ronds. Il remarqua une lueur bleu dans les pupilles de la jeune fille et se projeta en arrière. Il semblait tourmenté. Il se pencha à nouveau au-dessus de la jeune fille et lui murmura de sa voix cassée :
''Bienvenue dans l'immortalité jeune fille …''
Revenir en haut Aller en bas
http://filikasu.skyrock.com/
 
Liz, ou le problème de l'immortalité, chapitre 2
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Liz, ou le problème de l'immortalité, chapitre 3
» Liz, ou le problème de l'immortalité, chapitre 4
» Liz, ou le problème de l'immortalité, chapitre 1
» Un problème pour mes amis les matheux.
» chapitre 1 d'Orion

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Poètes et écrivain·e·s du Monde :: 
Fictions & Romans
 :: Fantastique
-
Sauter vers: