On a tous connu ce cours de science où le professeur a déjà posé sur sa table des organes qu'il faut savoir disséquer pour aboutir à un schéma qui n'y ressemble même pas.^^
J'ai écris ce texte il y a déjà quelques temps, au lendemain de ce cours dont l'odeur m'a particulièrement marqué comme on peut le constater.
C'est un extrait de
l'élément manquant dont l'objectif autre que de montrer cet aspect sanguinolent, est de témoigner d'une certaine description plus ou moins réaliste.
J'espère avoir votre avis sur ce texte pour voir si mon objectif a été atteint.
Merci d'avance!
Le cours de biologie s'annonçait pour une fois enrichissant mais écœurant en même temps. Le professeur amena un cœur de mouton qu'il déposa sur chaque table accompagné d'une barquette contenant les outils nécessaires.
Un instant j'eus un vague échantillon de l'hygiène du cadavre et c'est ainsi que l'envie de vomir commença.
Juliette mon binôme de science, assise à ma droite eût la même réaction que moi et aplatit sa main contre son visage afin de se boucher le nez pour éviter que l'odeur n'y pénètre trop rapidement. Elle poussa le plateau contenant l'organe tout en regardant le professeur expliquer le rôle des veines et des artères.
La dissection m'attendait et avec l'aide de ma camarade aussi dégoûtée que moi, nous devions nous occuper de cet organe autrefois vital pour ce pauvre animal craintif.
Après maintes explications sur le fonctionnement de l'organisme, le professeur entama un long discours sur cette autopsie, en nous observant de son regard cruel tout en mimant avec acharnement les gestes qu'il nous incitait à faire sans regret. Il voulait après la dissection que nous reproduisions exactement la forme du cœur à travers un croquis légendé par ses explications. Mais j'étais tellement occupé à dévisager l'organe avec dégoût que je ne l'écoutai pas.
Il demanda de commencer et après un long soupir, c'est ce que nous fîmes. Je ramenai le socle vers moi, et pris la pince à épiler. Avec un haut le cœur, Juliette vint m'aider, elle attrapa le scalpel et après hésitation, l'enfonça dans l'organe maintenant ouvert.
Une odeur nauséabonde en sorti.
Autours de moi, les élèves étaient répugnés par la forme de cette matière spongieuse qu'est l'organe le plus essentiel de la vie.
Après que Juliette eût incisé le cœur, je dû écarté les membranes cellulaires afin de pouvoir en faire une réplique exacte sous la forme d'un schéma qui n'y ressemblerait pas.