A cette fille qui n'a pas su voir mon génie,
La beauté à travers la caresse
comme un tremblement
à peine effleuré au sortir de la chute
Tu sombres vers des profondeurs étoilées,
de plus en plus belle
comme un ange, le ciel prisonnier en ton regard
Le reflet de tes rêves se projette sur le plafond de mes nuits
L’espace de ma chambre semble pouvoir contenir l’univers entier
quand tu es là…
quand tu imites le vol fragile du papillon
en migration vers l’abîme de mon cœur
Je vois des corps passer dans le flottement du temps
drapés de nudité et d’innocence
l’âme navire étrange
chargée du bruissement des saisons
J’imagine tout ce réel dans le poème de ta voix.
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