Des regards silencieux
Glissent encore à toute heure
Sur la pulpe, parmi les plis
De sa lèvre inférieure
A l'ambre de ses yeux
Soupire l'enchantement
D'un sourire évanoui
Un éclat brun puissant
Chante un chignon fabuleux
Sous mon vent alangui
Sa coiffure en arrière
Attire mes rêveries
Ô méditerranéenne
Ta peau de sels chauds
Expire le soleil
Dans le sable des mots
Que rien près d'elle n'atteigne
Le hamac de ses cils
Aucune voix ni douleur
Que sa beauté ne vacille
Ses petites mains mènent
Une lecture séraphine
Je deviens son auteur
Et mon voyage s'affine...