Semaines de novembre [Shadow, Alice, Liam et bibi]

On est reparti !


J'en mise  six
3 sur Vince
deux sur Alice
et deux sur Liam !

Enjoy !

Ouf ! ça repart fort.

* s'en va aiguiser sa plume sur un rocher pointu.

On a le droit à combien de pourcentage de merde ?!

bj à tous

Deux ça va être facile vu que j'ai pas mal de temps libre en ce moment...

Donc, je relance de deux, ce qui fait carré de deux.

Déjà ça me fait chier d'être de deux en dessous que j'ai envie de relancer de deux de mieux.

Mais c'est vrai que si c'est pour faire 200% de merde... Comme la plupart du temps...

Je ferai peut être l'hymnance que j'avais promise.

lol

Il compte pour un mon com ?

un message ne compte pas

donc 4 pour toi, Alice ?

tant pis pour la merde, on est entre nous ^^

J'ouvre les festivités:

Mon cœur est un mouton solaire:

Le garçon quantique (désolée pour cet acharnement mais l'idée est bonne)
Tentative sans le modèle


***
Il est sans cesse loin
Car son esprit à plus de mille ans
On peut penser à Lucy quand on y pense
Les regards n'ont plus d'ombres dans son sourire
Il calcule encore la multitude des faveurs lui revenant.

Ses vœux sont simples

Les rêveurs s'y accrochent
Ne leur incombant que le geste
Une aubaine un revers de veste
Qu'un Pim's entache.

Là traversant, sur la pointe
De ses quelques souvenirs
S'empale et feint
Sa victoire.

Si je l'aime encore
Comme il rejette ses mains
Je l'aime on dirait
Depuis ce matin.

Non dis pas ça Mario, même si on est entre nous ça me fait chier de faire de la merde.

Mon poème du concours jeune écrivain c'est vraiment de la merde, pourquoi j'ai pas eu de commentaires.

Et sinon, pour le moment je reste sur mon carré de deux version : quatre poèmes ; et on verra plus tard.

Merci !

Cool le poème de Shadow, j'étais un peu déçue de pas avoir posté avant...
C'est le jeu c'est pas grave.

on peut aussi écrire sans se prendre la tête

Je sais...

Donc, une haïku-hymnance !
Plutôt sympa !

Gérotorn lassiféna
Dé lorgum franave
Da siltililti
Gnabi ras dal tomé
Milatanbium

La rivière laissait trainer sa robe blanche
Le long de la montagne
Le roc - en éclats de claquement - s'arrondissait
Le long de la montagne
Contre le roc lui-même

Et on l'entendait applaudir d'une ovale ovation
Le long de la montagne
Écho en écho, écho de l'érosion

Quand soudain la rivière rougit ses froufrous révolutionnaires
Le long de la montagne
L'herbe verte se fend incisivement
Le long de la montagne
D'une lèvre mordue jusqu'à la veine

Et on l'entend gémir en germes de lamentation
Le long de la montagne
Goutte à goutte, au doux goût de sang

Au niveau de la poitrine - débordante -
Le long de la montagne
De la rivière perforée qui pleure
Le long de la montagne
Un homme git

C'est un cadavre fier qui tient encore
Le long de la montagne
Un drapeau noir dedans ses doigts raidis.






Lancez vos tomates du haut de la montagne. Liam Daläa.

ouh, très joli celui-là !

Pas mal, ça sonne bien.

Ce dormeur a t il deux trous de tomates au côté droit ?



Je prends un train bleu qui s’arrête à toutes les stations
A chaque station les portes s’ouvrent
Et je laisse une clé à chaque fois

Une pour ouvrir une maison bleue
au sommet d’une colline bleue
Une pour un coffre sur une île bleue
au milieu de l’océan
Une pour une boîte qu’il ne faut pas ouvrir
Une pour un coffret bleu au fond de l’eau
qui ne contient que du vide
Une pour une cage dorée
dont l’oiseau s’est envolé
Une enfin pour ton cœur pur
comme un ciel
bleu.

à ce rythme, vous pouvez remiser hein !

Bon allez, je relance de un.

Cooool !

Alleeeeeez !

Mais c'est qu'il nous provoque le jeune !

Je suis.

Je remise de trois, parce que ouais ! vous suivez ?

Houlà, il faut pas parachuter papi dans les volcans, si j'en écris trois en tout, ce mois-ci, c'est déjà pas mal.

Je n'ai pas une main assez bonne pour l'instant pour suivre. Je préfère jouer prudent.

Bon tant pis...
Il est nul mais bon on est entre nous finalement, mais oui c'est ce que j'appelle une rougne.


Que de banquettes s'ennuient à ne nous faire faire l'amour
La suite évènemencielle : pourquoi le soleil embrase ?
Pour que le feu pulse ?
Lointain paradis
Mon abscence lasse et dégénère
Sur un bord du mur à décroitre
Pour finir mur à son tour

Bon, fuck, je suis la relance de trois.






A bien y réfléchir je crois qu’en réalité je ne suis plus rien,
inconsistant comme un bouquet de métamorphoses
instable et rongé par l’amertume de mes vieux rêves
spongieux le regard fuyant dans le regard des autres
je poursuis mon propre moi
sur un chemin qui s’efface à chacun de mes pas
La porte de ma chambre ne s’ouvre que pour laisser passer la nuit
et cette vérité sale et obscure qu’elle traine derrière elle
comme mon propre cadavre
rempli d’étoiles mortes étouffées dans mon sommeil

Une araignée tisse ses toiles de lumières
dans l’obscurité de mon cœur  
je la laisse faire avec indifférence
je n’ai aucune raison de m’opposer à son Œuvre  
je ne suis plus rien
bientôt elle rongera mes poumons qui n’ont jamais su retenir le Souffle
à quoi bon respirer l’air pour le rejeter aussitôt
à quoi bon respirer les fumées qui donnent l’illusion d’Être
je n’ai jamais existé que dans mes délires


En réalité je ne suis plus rien
Je vous laisse porter pour moi tous les rêves du monde.

Bon, j'arrive avec mon petit dernier...
Je pense que je vais pas relancer.


Obscure

Nous qui aimons par delà le ressentir
Observer au delà du souvenir
La signification du vide
Tenant du fond du Tibre
La cargaison touchant au lit
A la plume des graviers
Déflotte
En toute gravité
Vers le poids consacré
Qu'on délie pour aimer
La signification du vide.

variations terroristes





Marcher dans le petit matin amer
avait des allures de retraite
à mes rues frappées par les rafales
déchirées de sirènes en chœurs terrifiants
aboyant
bruyamment
beuglant
nuitamment
comme une meute

le silence était impossible
saisir de nouveau
entre les pas hagards entre
les caméras à ma porte
entre les touristes entre et entre
les curieux le monde entier
qui sonne à ma porte en se retenant de pleurer

l’œil planétaire, voyeuriste, mal avisé
planté dans la douleur
d'être là, au centre d'un monde étrange
car pour nous, riverains de l'horreur,
tant d’œils un samedi matin à nos portes
ça file de nouvelles nausées
des prières muettes, des cernes enfouies

les gamins courent encore, insouciants
les voitures roulent à fond sur ce boulevard terrible
les clochards parlent encore tout fort
et je marche comme souvent le long des arbres
où ma cigarette sans prévenir s'enneige et renifle

variations terroristes



Ils sont morts sur le front au seuil de nos portes
Vendredi soir à Oberkampf, quand le temps est à nous
Terrasses en tarmacs, verres posés en batterie
Transhumance de la ville aux prairies oisives

Ils sont morts sur le front au seuil de nos portes
Sachant ou ne sachant pas les conflits autour du globe
Les luttes intérieures, les combats de l'âme,

Ils sont morts sur le front au seuil de nos portes
Étendards des nouvelles guerres, une sanglante du monde

Ils sont morts sur le front au seuil de nos portes

variations terroristes



en manouflant vers les trottoches embelchis
endentu ça et cha ratater à tout va, berzigue !
que dis-je ! Moufre et renaclage, puissamment !
que me suis-je mannéié sous un fernimol accoudrant

pour ma vie, pour ma muiche, pauvre muiche raclée
trouée en derbilun, laissant saigner ma plèviascosius
perquée et guicheminante, je me suis évassé, muerta como si
avant de percloir un gospel tinto brasso aux cheveux de ma vie

nièvante, drôle de nuit, j'ai appris à falfaguer les muerts
à ne plussa egnouffer otra sognata, et d'autres ruisseaux redsos

variations terroristes



Terrora terrora
La ville sous le choc préserve ses bambins
Dans un sommeil de plomb tombent les riverains
A la fête, messieurs dames, à la fête de la vie
On rit au bar, aux comptoirs et la balle est servie

Terrora terrora
Les oreilles de la ruche bourdonnent au firmament
Les cloches sonnent le tocsin, la sueur, le serment
Il y a des caches, des caves où le vin coule à flots
Il se mêle au sang qui expire un dernier rot

Terrora terrora
Un râle nuageux envahit la ville lumière
La rue ne respire plus, sans artifices dans l'enfer
T'entends les pleurs des caisses agiter les étoiles
Quand la toile aiment montrer le silence des voiles

Terrora terrora
Pas de voile polémique, que des voiles mortuaires
Statufiés dans l'instant pour l'hommage et la misère
Quand la terreur envoie les innocents au paradis
Les familles pleurent et les présidents font du bruit

Terrora terrora
La foule clame, la foule acclame, la foule déclame
L'amour à tout va, au drapeau, d'une seule âme
Reste chez toi, calfeutré, mais amène la guerre
C'est que la terreur a réussi derrière la prière

Terrora Terrora

variations terroristes



Remplaçons leur religion par les courants poétiques
en espérant qu'il n'y ait pas plus de guerres
(rien n'est moins sûr, les poètes sont moins lâches)

Remplaçons les bombes par les inédits de Rimbaud
les millions de balles par l'intégrale de Victor Hugo
les communiqués par les plus belles amours de Verlaine

Remplaçons les jeunes partis par une nouvelle poésie
les actualités par les dernières poèmes sortis
des presses, des éditions, des imaginations apaisées

Remplaçons l'horreur par le bonheur d'un vers en terrasse
le rire des amis à la lecture d'une hymnance
et la lecture et l'écriture comme remèdes à la mort

Oula le dernier ressemble étrangement à mon commentaire en section poésie...
lol ça craint !

ça y est je suis encore en retard sur mes lectures poétiques...

Sa voix est une déchirure de baisers
lancée à la cantonade des cieux en soupirs
un nénuphar noir de ma folie au jardin
au fond de l'espace blanchi par la pluie

Déroulements en spasmes des mots odorants
Longs serpents de fer, d'acier mou, de parures
élancés vers les hauteurs avec des cris d'injures
l'insulte suprême en derniers instants vides

Un genou plié se rebelle à sa manière
contre le camaïeu tenu en fusion nouvelle
Les mailles sont des mots, les prisonniers un vers
Tous les murs riment avec un cil en poussière

Suspendus nous sommes, saisis dans le secret
Le grimoire de nos silences, livre d'or métronome
passé à laver les meubles qui nous remplissent
pour vieillir comme un vieux bois levé vers l'ailleurs

retour en fraude (2)



il faut pour survivre tenir un cahier
avec des dessins tracés pendant les cours
des notes de voyages, des tickets
concerts, repas, cinés, transports
des marque-pages rapiécés des lectures sauvages

les pages quadrillées, petits ou grands carreaux
à la marge d'une vie
un arrêt à la station infinity, esperanza, nocturne
le quai froid un soir un seul lampadaire et puis deux phares
transis dans l'attente

des froissements contre les paupières
dormir avec les inscriptions du quotidien ravageur
pour noter l'instant, l'éphémère, ce qui devient beau
inexplicablement beau
livré sans prévenir, sans rien demander en retour
le don intime qui se conserve à l'abri
dans un cocon de soi, une infirmité d'égoïsme

un journal de vie, la consigne des songes
un cahier de bêtises en somme
pour refaire le monde

j'ai laissé tes cris d'appel engrosser l'indifférence
dans le magma tournoyant maelstrom magnifique
enfoncé comme le condamné s'éloigne dans le silence
j'ai goûté le sel de mes continents magiques

dans les exodes des mille-pattes et la fureur de l'harpie
où la croûte de l'âme se volcanise du mugissement
des dernières tranchées connues j'ai sauté en défi
à rejoindre les bataillons dénudés dans le vent

avoir des globes à la place des ailes divines
pour le sillage, cailloux de gospel, des cétacés bleus
éventant les étoiles, la place d'une épopée marine
a tenu salon de mer aux départs de quais fameux

Marine ! Déchirure vrillée d'en ses disproportions
Dissonance d'aiguës en décrochage.
Drames en délire, crissement, détonation.
Marine ! A s'en putain de s'en froisser la page.
jyrsjrdtkflkmljghxjhrewjxkhcgjmgkhvkaonljcgkjyth

Marine ! A s'en arracher les deux yeux d'avec les deux mains.
A s'en - pur - éclater la mâchoire à sans rien sentir.
A s'en vomir - pur pur - de tout ses intestins.
Marine ! A n'en plus ne plus savoir ni rien ni rien écrire.
jyrsjrdtkflkmljghxjhrewjxkhcgjmgkhvkaonljcgkjyth

Marine ! A s'en remourir tout droit comme un piquet.
A faire à le con à sur un fil blanc tendu entre deux tours.
A faire pitié. Marine ! A faire pitié. A faire pitié.
Marine ! A tout s'en perdre, à tout s'en perdre, à chaque tour.
jyrsjrdtkflkmljghxjhrewjxkhcgjmgkhvkaonljcgkjyth

Marine.
jyrsjrdtkflkmljghxjhrewjxkhcgjmgkhvkaonljcgkjyth
jyrsjrdtkflkmljghxjhrewjxkhcgjmgkhvkaonljcgkjyth
jyrsjrdtkflkmljghxjhrewjxkhcgjmgkhvkaonljcgkjyth
jyrsjrdtkflkmljghxjhrewjxkhcgjmgkhvkaonljcgkjyth




*



Liam Daläa. Jycgkjythez-moi des tomates.

sympas les italiques

Merci, j'ai pris beaucoup de temps à les écrire.

La poésie, comme une évidence qui revient sans cesse
Un va-et-vient océanesque
Remplie de rimes, échos, caresses maritimes,

Elle est impossible, souvent

Et pourtant nous sommes toujours quelques uns
à la porter au sommet
poètes alpinistes du verbe
encordés les uns aux autres avec des morceaux de vers
pour ne pas tomber dans les gouffres affreux
de la banalité
de la parole morte.

Ailleurs, peut être, rayonne
tel un astre au dessus de nos insupportables contradictions
la poésie-soleil
la rime-étoilée
le vers-argenté
le vers-lunaire-vers-luisant

La poésie libératrice, par tous et pour tous.





Tous les mots que j’avais pour toi
ceux que l’on crie
ceux qui explosent
ceux qui perforent le cœur
ceux que l’on murmure
Tous les mots s’en sont allés
mourir dans la nuit silencieuse
loin de mon cœur qui bat en échos
au fond de ce magnifique ascenseur
abandonné par les étoiles
rouge
infiniment rouge

*

Tu es une mélodie
Tu étais une mélodie  
Tu es... le modèle sur lequel
j’ai façonné mes rêves
Tu étais
tous ces mots et tous ces rêves.  





A perte de vue
le décors de ton absence
Les saisons fanées laissent mourir leurs feuillages
sur le côté des chemins oubliés
Les amoureux ne savent plus revenir à la source
dans les rues abimées par le vent
les volets claquent sans qu’aucune main ne les retienne
La tristesse et la transparence ont envahit le paysage
et dans les jardins de la ville rien n’est plus comme avant
le hasard s’en est allé
chercher ailleurs cette folie que tu faisais naitre
d’un seul sourire d’un seul regard

A la fontaine mon cœur plombé par le poids du vide
reste immobile dans l’eau froide
les rares passants pressent le pas
lorsqu’ils l’entendent crier ton nom
et que les vagues deviennent rouge

Ce même rouge que tu mettais sur tes lèvres
les soirs d’Opéra
ce même rouge qui brûlait sur tes lèvres imparfaites
et qui laissait toujours à mes baisers un goût d’inachevé
Mais sur la scène le bord du monde se dessinait
légèrement en avance comme pour faire diversion
et le ballet des couleurs pénétrait nos cœurs
livrés à la déraison
en dehors du temps et des saisons

A perte de vue
le décors de ton absence.

Cool pas mal du tout, j'aime bien.
Ils font propres les textes en plus, bravo du travail !!

A la Divine



Au passé j'écrivais sin dolor
la douleur sourde du péché,
sa langue goûtant, bon cador
le sang croquant sans pitié.

Une échancrure s'abandonne
sous une main lente, violente,
chaleureuse, dès qu'elle fredonne
la douceur d'une nuit amante.

Puis visiter les sœurs astrales
lasses, alanguies sur l'oreiller...
Une bouche, destination finale,
Des galaxies en pleine veillée.

Les morsures d'étoiles filantes
peignent à même le dénuement,
des esquisses, formes charmantes,
appelant leurs dénouements.

La volupté est un trésor mûr,
pour se laisser vivre dans un regard
le vagabondage d'amour assure
d'y revenir toujours - ou trop tard.

Au rang des désinvoltes éteints,
Des sauvages domestiques, agrippé
par ses yeux qui tiennent les miens,
j'écris encore notre bon péché !

Une divine comédie, dans l'autre langage
des plaisirs exténués, de la rage adoucie,
Un lit d'azur pour deux enfants sages,
Les éclairs frappent des orages d'envie...

bon, j'ai fait mes 9 poèmes, mise réussie pour moi !

faites vos comptes

J'en suis à 7,
3 (mise de base) + 1 (relance de Liam) + 3 (relance du Mario) = 7

Mise réussie pour moi également.

'Tain, chuis ruiné, chuis dans la merde !

Il te reste 9 heures.

(Si ce n'est que j'ai toujours pas fini mon exposé d'histoire que je dois présenter demain sur un sujet que je ne maitrise pas, alors que ça fait deux semaines que j'y travaille !)

( )

Y'a les bots générateurs, on verra rien !

Bon courage pour les cours...
:/

J'en ai un ! Merci à Mario et Shadow qui me l'ont inspiré, désolé il est un peu court et douteux.
Ca m'en fait trois, je ne pariais pas sur plus.

*


Et si
Dieu n'a
d'yeux
Que pour elle

La Morale
a la Mort - a le
Vrai - avec elle

Elle a
La Réalité de
la Mort alitée
La Réalité de l'âme
De l'âme
orale.



*




Liam Daläa. Faites-moi ingérer des tomates par voie épidermique.

quel fumiste