Eulalie

Voici une chose, une chanson, un bidule inachevé, qui demanderait à être retravaillé, je remercie Shadow et Mario pour leur aide.
Le voici:

Merci d'être indulgent ce n'est qu'un brouillon abandonné. Liam Daläa

J'ai bien aimé.

Un point toutefois qui va t'impressioner : d'habitude, j'aime bien ça, mais là je trouve que tu es vraiment trop direct pour la strophe 2.

On sent toujours autant la révolte, la volonté de ne pas vouloir être soumis, c'est l'essentiel à mes yeux.

Continue c'est génial ce que tu fais.

Je vois ce que tu veux dire.
Je te réponds juste que ce n'est qu'un brouillon et que je n'ai pas encore intégré la strophe 2 comme il se doit.

edit : Explication du choix du nom Eulalie, et petit laïus dessus:

1
J'aime la musique du nom.

2
Il y a la reprise de "Eulalie, la liberté" (lali lali^^)

3
C'est tiré du grec eulalos, adjectif signifiant "doué d'un beau ou d'un doux langage".
Eulalie a été utilisé comme prénom sous l'antiquité grecque et latine

4
De plus, sainte Eulalie était une jeune espagnole vivant lors des persécutions antichrétiennes entreprises sur ordre de l'empereur Maximien, au début du IVe siècle. A 12 ans elle se révolta contre les massacres. S'échappant de chez elle, elle protesta publiquement et de façon véhémente auprès du tribunal. On l'arrêta et elle fut ensuite brûlée vive.

Voilà pour la petite histoire.^^

J'ai pas mal avancé! Allez, en plus, aujourd'hui en Espagne, c'est la Sainte Eulalie!

La troisième, la quatrième et la cinquième strophe sont probablement définitives.

Merci à cette chanson de Radiohead
et à cette chanson de Damien Saez!

Je m'éclate dans les anachronismes volontaires!

Effectivement

Y a de bonnes choses et des choses moins bonnes (comment ça je sers à rien ? )

Ce n'est qu'un pauv' brouillon. ^^

(Nan tu ne sert pas à rien, rassure toi^^)

Par contre, je voudrais bien savoir ce que, toi, tu enlèverais ou modifierais ( Même si y'a beaucoup de choses à modifier^^)

Bon alors je signale juste ce que j'aime pas trop (en rouge) mais c'est que mon avis personnel:

Eulalie!

C'est fini... C'est fini.
On vas partir, s'envoler,
Pour fuir, pour vivre, pour aimer...
...Oui!
Nous nous lèverons et nous marcherons dans la nuit,
En bandes d'esclaves insoumis, en peuplades infinies.
Nous marcherons éternellement vers une meilleure vie.
Vers une meilleure histoire, une nouvelle géographie.
*
Laissons s'écraser au sol nos lourds fardeaux,
Laissons pousser les roses sur les chars d'assaut.
Laissons pousser les herbes folles sur le macadam,
Laissons pousser l'amour au cœur de nos âmes.
*

Le "...oui!" j'aime pas, je peux pas te dire pourquoi c'est flou.
Ce début est bon voir très bon, à part le "une nouvelle géographie" pas très poétique, mais ce qui tombe bien c'est que tu n'auras pas de mal à le remplacer.
Eventuellment j'aurais plus mis "au creux de nos ames" à la place de "au coeur".

Levons-nous par bandes, par hordes ou par cohortes,
Levons-nous pour relever, l'humanité qui est morte.
Levons-nous comme une meute de chiens enragés,
Levons-nous au nom d'Eulalie, au nom de la liberté.
*
Car si elle avait un nom ce ne serait pas Billets,
Car si elle avait un nom ce ne serait pas Dollars,
Car si elle avait un nom ce ne serait pas Caviar,
Non, si elle avait un nom ce serait, Eulalie! Eulalie, la liberté.
*
Là ça ne sonne pas bien ces trois vers.

Un vent se lève,
D'un souffle sans trêve,
Sur Sparte, la citadelle,
Sparte refuse,
Sparte, se rebelle,
Sparte accuse!


Je comprends pas pourquoi y a la virgule.
*
Nous irons, ensemble, fonçant comme la buse.
Trois cents hommes, ça fais six cents bras,
Au nom de Spartacus, La lumière jallira,
Au nom de Martin Luther King, et du Dalaï Lama,
Le sol d'Athènes tremblera sous nos pas,
L'éther vibrera sous le son de nos cris.
Les ouvriers du mondes avec les artisans de la vie,
Les rêveurs utopistes et les fils des Muses
Avec les penseurs sous le bruit les missiles qui fusent.
*
Eulalie!
C'est fini... C'est fini.
On vas partir, s'envoler,
Pour fuir, pour vivre, pour aimer...
...Oui!
*

Idem que le Desdi, j'écris directement en rouge dessus.





Eulalie!

C'est fini... C'est fini.
Capri ? Hum, redevenons sérieux...

On vas partir, s'envoler,
Pour fuir, pour vivre, pour aimer...
Plutôt lourd. J'aurai vu "Pour fuir, vivre et aimer".
...Oui!
Idem le Desdi, le Oui n'est pas très pertinent.

Nous nous lèverons et nous marcherons dans la nuit,
En bandes d'esclaves insoumis, en peuplades infinies.
Nous marcherons éternellement vers une meilleure vie.
Vers une meilleure histoire, une nouvelle géographie.

J'aurai enlevé le "En" du début du second vers.
"L'éternellement" est un peu facile, mais ne coïncide pas tellement avec le reste.
*
Laissons s'écraser au sol nos lourds fardeaux,
Laissons pousser les roses sur les chars d'assaut.
Laissons pousser les herbes folles sur le macadam,
Laissons pousser l'amour au cœur de nos âmes.

*
Levons-nous par bandes, par hordes ou par cohortes,
Levons-nous pour relever, l'humanité qui est morte.
Levons-nous comme une meute de chiens enragés,
Levons-nous au nom d'Eulalie, au nom de la liberté.


La cohorte est une unité de la légion romaine. Étonnante nomination d'un groupe qui veut laisser pousser les roses sur les chars d'assaut. Étonnant également qu'il se mue en meute de loups enragés. Après avoir voulu un temps "peace and love" dans la strophe précédente, la violence est omniprésente dans celle-là. Ça m'a choqué. Sois violent ou sois pacifique, mais pas un peu des deux.
*
Car si elle avait un nom ce ne serait pas Billets,
Car si elle avait un nom ce ne serait pas Dollars,
Car si elle avait un nom ce ne serait pas Caviar,
Non, si elle avait un nom ce serait, Eulalie! Eulalie, la liberté.

Billets et Dollars, ça peut se ressembler.
Le dernier vers me plait bien, même si quand je l'ai lu je l'ai aussitôt retransformé de la sorte :
"Si elle avait un nom ce serait Eulalie ! Eulalie ! La Liberté !"

*
Un vent se lève,
D'un souffle sans trêve,
Sur Sparte, la citadelle,
Sparte refuse,
Sparte, se rebelle,
Sparte accuse!

Sparte accuse sonne bien. Au lieu de "Sparte, se rebelle", je verrai plutôt "Sparte la rebelle". Il y aurait un peu plus d'écho avec le vers similaire du dessus.
*
Nous irons, ensemble, fonçant comme la buse.
Trois cents hommes, ça fais six cents bras,
Au nom de Spartacus, La lumière jallira,
Au nom de Martin Luther King, et du Dalaï Lama,
Le sol d'Athènes tremblera sous nos pas,
L'éther vibrera sous le son de nos cris.
Les ouvriers du mondes avec les artisans de la vie,
Les rêveurs utopistes et les fils des Muses
Avec les penseurs sous le bruit les missiles qui fusent.

la buse ? désolé, mais lolwut.
"trois cents hommes, ça fait six cent bras". Le vers est assez lourd, et plutôt banal, du reste.
La fin est bien.
*
Eulalie!
C'est fini... C'est fini.
Capriiiiiiiii ! Bon ok, j'arrête

On vas partir, s'envoler,
Pour fuir, pour vivre, pour aimer...
...Oui!
*



Voilà pour moi...c'est pas méchant, c'est juste un ressenti à chaud.

L'idée qui se dégage est perceptible, mais trop camouflée par des vers parfois lourds qui cachent parfois de bonnes choses. Aussi, n'abuse pas trop de la répétition ; ça peut vite lasser le lecteur.
'Fin pour un brouillon, c'est pas trop mal.

Merci à tous deux. Mon brouillon va radicalement s'amméliorer ; je suivrai la plupart de vos conseils, vos remarques sont très pertinentes.
La plupart des choses que je voulais changer y sont largement critiquées.
Merci encore.

Auriez-vous un synonyme du mot "Cohorte" qui perd son sens militaire mais qui garde son sens "d'organisée" car je voulais insister sur le fait que peu importe les façons dont on irait conquérir Eulalie, seul compte le résultat. Que se soit organisé ou pas.

J'ai procédé à des améliorations faciles, sous vos conseils et vos propositions.