Tourments,
Quelle sinistre nuit, Ô désespérance !
Mon aimé avait fui, loin de moi, pour toujours
Il avait mis fin à nos belles amours,
Je nourrissais pour lui tellement d’espérance !
Dans la fange des jours, je mourrais de l’absence ;
Mon corps n’était oublieux de mes doux séjours,
Noyée dans l’océan de ses yeux de velours
A écouter nos cœurs battre dans le silence
Et mon âme blessée ne pouvait s’apaiser
D’un parfum de jamais, d’un ultime baiser
De souvenirs troublants et de soupirs d’extase !
L’ivresse n’était plus, s’en venaient les tourments
L’âme moribonde que le chagrin écrase
J’aurais tant voulu croire à de nouveaux serments !
Lucienne le 03.02.2013