Poème d'amour pour une certaine elfette en jaune.
Alcool de chair
La goutte au palais se savoure
Comme un grand cru un millésime
En fin gourmet je parcours l'amour
De vigne gorgée jusqu'à la cime
Le fruit cultive longuement la langue
Pour délivrer son meilleur jus
Liqueur d'été - saveur de mangue
S'abandonne toute nue
Mûre à point au Soleil tendre
Rosissant rougissant la pâle pelure
La bouche en flammes délaisse des cendres
Sur un ruissellement de brûlures
Les gouttes de feu sur la peau
Les grains chauds d'une peau si chère
Sont un sable sans nul repos
Mon infini alcool de chair