Rêve de guerre

Ça, un poème ? Mouais, faut voir. En tout cas c'est un prétexte pour ne pas réviser.





Videz vos paniers de légumes et autres sacs à patates, je n'en ferais pas tout un plat. Liam Daläa.

/Lance un parpaing
Bref

Tout d'abord, peux tu me dire en quoi ce texte est engagé? C'est contre la guerre, les armes, les enfants soldats, les jeux d'enfants en général? Sa situation me laisse interdit, franchement...

Ensuite, trois remarques sur les rimes et les termes utilisés

Citation :

Il vise très bien alors tous crèvent

Comment dire... Je trouve que ca sonne plat, ces quelques pieds. Et le "crève" est... en décalage total avec le texte? Bref

Citation :

Dans cette rue où l’enfant joue,
Qui l’encerclent, le mettent en joue,

Redite malheureuse, non?

Enfin

Citation :

Rêve innocent qui devient vrai.

Je ne comprends simplement pas cette césure avec le reste du texte, désolé. Et surtout, ca apporte un décalage... trop important avec les visées du textes. Engagement et "rève" me semblent légèrement antinomiques

Voilou voilou.

Moi je vois ce texte de la manière suivante (désolé je ferais pas de commentaire sur le poème en lui même, je ne m'y connais pas assez).


Je vois cela comme un enfant qui rêve, il se voit dans la peau d'un héros qui combat pour X raisons...ici la faim...Et puis le derniers vers arrive "Rêve innocent qui devient vrai."
Si on avait déjà compris auparavant que l'enfant révait, le "qui devient vrai" peut expliquer tout l'engagement du texte...puis que la fiction rêvé devient réalité.



Bref, c'est quand même pas le texte que je préfère de toi Liam

J'aime bien l'idée de l'enfant qui s'amuse à s'imaginer tuer. Le symbole est assez fort.

J'aime la première partie, l'opposition entre la mort et le rire. Le mélange entre la violence et l'insouciance.
Le style est léger, on s'amuse alors qu'on tue les "méchants", je trouve ça plutôt bien fait. En plus le rythme est bon.
"Et l’enfant rit à découvert." j'aime ce vers, j'ai presque l'impression de voir là une expression de la langue française, rire à découvert...
Y a juste l'utilisation de "creuver" qui me dérange un peu.

La deuxième partie me séduit moins, mais y a le message "la guerre c'est pas joli", donc elle a sa place.
Mais à la limite je trouve qu'il y a quelques lignes qui ne servent pas à grand chose:
Mais sans vouloir le fusiller.
On lui ordonne de mourir,
De combattre pour la paix,
Et de tuer pour se nourrir.

L'image des hommes armés qui l'encerclent et le "Rêve innocent qui devient vrai." auraient suffi à comprendre.

Voilà. Ensemble plutôt positif, je trouve.

D'abord, je suis ravi de lire vos commentaires, je vous remercie.
D'autant plus que j'ai l'honneur d'avoir une presque-première critique de Walrins et qui vaut le coup. (Dommage que ce soit sur un texte que j'estime si peu.)

Citation :

Lance un parpaing

Bon choix ! ça doit faire plus mal que les bons vieux pavés de mai 68 !

Citation :

peux tu me dire en quoi ce texte est engagé? C'est contre la guerre, les armes, les enfants soldats, les jeux d'enfants en général? Sa situation me laisse interdit, franchement...

Hum, l'organisation du site est un peu binaire, vois-tu ? Soit c'est lyrique soit c'est engagé, étant donné que je cause d'un enfant soldat et que dans ma tête je me dis "c'est pas bien", je me suis dit que ça serait bien de le mettre dans cette partie, de plus mon texte n'est pas d'un lyrisme fulgurant, tu en conviendra.


Pour le vers : Il vise très bien alors tous crèvent
Je suis assez d'accord avec toi, en fait. mais ce n'est pas le "crèvent" qui me gène vraiment c'est le vers dans son ensemble.

Pour "joue" et "joue" il ne s'agit pas du même mot, alors why not ?

Spoiler:

Pour le dernier vers, Amnaël à assez bien résumé. j'ai un peu fait un amalgame entre l'enfant occidental (par exemple) qui joue à la guerre avec un revolver/pistolet à eau en plastique et un enfant africain (par exemple) que l'on engage réellement dans une milice pour faire la guerre. Mon dernier vers est légèrement ironique, il montre un rêve d'enfant qui n'est pas souhaitable d'être réalisé mais qui l'est. Merci pour ta critique, Walrins.

Merci Amnaël, tu as bien compris le sens du texte.

Et pour Shadow :

Je suis content que mon premier paragraphe t'ai plut.
Et je reconnais que j'ai été un peu lourd sur la fin et pas assez subtil.
Merci.

Il s'agissait du 8888eme message de ce site !

Toi qui me parlait de faire la poésie au cinéma, tu as un peu une (autre réponse que les deux que je t'ai donné) réponse puisque c'est exactement le genre de texte parfaitement adaptable dans un long métrage. Comme quoi les cours de littérature ça sert vachement!

Merci, c'est vrais tu na pas tort, le poéeme étant grandement narratif, il présente bien quelque chose du κίνημα (mouvement en grec) qui pourrait s'adapter κίνημαtografiquement. (Oui, je "me la pète" avec mon grec ancien ! ^^)

Liam, on c'est tous que tu est Grec, donne moi des cours j'ai deux trois truc à dire à Papendréous (:Trollface: désolé c'est plus fort que moi )

Vas manger tes raviolis, espèce d'italien !
Sinon, je casser la figure, avec ma moussaka raté !

(*part se cacher dans un recoin des catacombes de Malte, honteux de son jeu de mot pourri*)

C'est pas cool de prendre de la moussaka dans la figure...
Je vais t'expédier au fin fond d'une exploitation agricole il me faut un clown pour les ouvriers.
(*s'en va cite en courant vers une malle en bois, pour la destination de Tombouctou*^^)