Soudain le vertige de la disparition se prononce, toujours dans la chambre cloitrée, on se demande si la pièce n’a pas été aspirée.
Gouffre béant qu’est la table de nuit, si l’on
n’en fait pas bien attention,
elle est un noyau solide. L’œil s’y meurt où le rêve demeure.
Et c’est en ce que le jeune poète intervient, allongé sur le lit, il résiste
à la demeure. Il cherche le point d’ancrage entre illuminations et matérialité,
déploie la poésie en bras de levier. La fenêtre s’ouvre
non pas en large porte qui ne demande qu’a être ouverte, mais en un petit hublot,
cercle parfait où s'y retire le coeur.
J'ai mis ici en rouge deux formulations, je m'interroge sur leur correction syntaxique.
Mais ça ne m'a pas gêné dans ma lecture, les idées s'enchaînent avec une agréable fluidité.
- Citation :
- Les maisons tournaient en rond à la recherche de leur propriétaire
Ce vers m'a rappelé un de mes poèmes.
J'adore les lampadaires éclairant des chemins inexistants.