Quatrième concours

Citation :

Jolivet, si on te fait le serment qu'on ne te reprochera pas de ne pas avoir participé en tant que candidat, accepterais-tu de faire juge de ce concours ?

Sacré revirement... tu as décidé de concentrer tout tes efforts sur Deedlit?
Hé bien, je veux bien accepter d'être juge, mais j'aimerais tout de même que la part de subjectvité inhérente à mon jugement soit partiellement contrebalancée par la présence d'au moins un autre juge... Un/une volontaire?

Super ! Et un juge un !

Plus qu'en trouver un deuxième...

Amnaël ? ça te dirait ?

Pourquoi moi !!!!!!!!!!!!!!!

Vous savez à la base, moi je m'étais inscrit que pour *fabriquer* le forum je participe, mais bon vlà comme ça quoi x)



Je veux bien être juge, mais j'ai la flemme d'établir un barême...donc je ne serais pas un bon juge et j'accepterai volontier que l'on me graisse la patte.

Amnaël a écrit:

Je veux bien être juge, mais j'ai la flemme d'établir un barême...donc je ne serais pas un bon juge et j'accepterai volontier que l'on me graisse la patte.

hum... ça normalement il faut pas le dire tout haut.
Bon en tout cas, on a déjà deux juges... Oserais-je en demander un troisième? quoique nous pourrons très bien nous débrouiller sans, m'enfin c'est vous qui voyez...

Et sinon, est-ce que des personnes n'ayant toujours pas posté de textes souhaitent participer ou pas? histoire de définir une date précise de clôture.

Parfait.
ça c'est un juge honnête.
A la question "Pourquoi moi ?" je répond car il n'y a personne d'autre qui semble bien vouloir le faire.

Si personne ne veut l'être à leur place, Jolivet et Amnaël seront le jury de ce concours !

Edit pour Jolivet : Deux juges ça suffira. Déjà que c'est galère d'en trouver deux...

Ceux qui voteront pour la pastèque auront une bonne note !!!!!!!!!!!!!!!

Dommage, le vote est anonyme.

Je suis admin *_*

Et ?

Liam Daläa a écrit:

Et ?

*Chut c'est du bluff*


Ben alors en tant qu'admin je peux tout faire

moi moi moi!!! je vote pour la pastèque moi moi m'sieur moi moi m'sieur moi!!!!! je veux une bonne note moi moi je vote pour la pastèque moi moi!!!!!!!!!!!!!

ah bon, j'ai pas encore participé? --->[]

oui je conte participer, mais... bon, si je trouve le temps. Décidez quand même de la date de clôture parce que je ne pense pas que 10 ans soit une bonne idée.

hum... on pourrais régler ça ce week-end mais j'aime autant qu'on ait le temps de se concerter "en direct" donc... disons dans la courant de la semaine prochaine? Comme ça, les indécis pourront toujours nous pondre un texte en urgence (ou pas d'ailleurs).

S'il y'a enfin des volontaires pour participer c'est peut-être un peu court, non ?

Ma foi, je ne sais pas... Si quelqu'un demande un temps supplémentaire pour finir son texte, on pourra toujours lui accorder, s'il paye bien...
(faut qu'on arrête de faire la blague du juge corrompu, les gens vont finir par croire que c'est vrai ^^)

Oui ça me semble raisonnable.

Quelqu'un compte finalement participer ?

oui moi!!!
demain ou dimance je posterai un court texte juste histoire de participer...

Vous gérez, je valide tout ça. Prenez le temps qu'il faudra pour juger on attend déjà depuis plusieurs mois alors une semaine de plus ça changera pas grand chose

OK. Ce sera mieux avec 5 participations.

Oula ! sa fait longtemps que je n'étais pas venue !! Mais enfin bon quand on me dit qu'il y a du yaoi j'arrive a fond ! =p (d'ailleurs je suis pour que ce soit lui qui gagne ! )
En tout cas bon courage pour les votes !!

j'ai presque terminé ma nouvelle...

On boucle le concours quand t'as posté?

Euh, si Haigun se sent de participer ce serait dommage de refermer le concours avant, non?
Mais dans le cas elle ne participe pas, ce me semble juste de boucler le concours.

De ce que j'ai pigé de votre échange, vous la forcez quand même a moitié à concourir hein

Tu es perspicace toi hein -_-'

Henri de Walrins a écrit:

De ce que j'ai pigé de votre échange, vous la forcez quand même a moitié à concourir hein

Zut... on est pas si subtils que ça en fait

Non, bande de clown ! Elle est libre de concourir ou pas. Si elle avait dit non, je n'aurais pas insisté aussi lourdement.

Citation :

bande de clown !

à lui tout seul ?

(délire à part)

Liam Daläa a écrit:

Elle est libre de concourir ou pas. Si elle avait dit non, je n'aurais pas insisté aussi lourdement.

mais t'as quand même insisté... . En même temps, il est vrai qu'elle n'a pas encore donné de réponses claire et net. A voir donc.

Pour Gudule : oui t'a bien compris l'idée. ^^

Pour Jolivet :

On est d'accord.

Finalement Haigun ne participera pas à ce concours, on peut le clore dès que Gudule aura posté sa participation.

Gudule ? Tu as bientôt fini ?

Ouais gudule, tu as bientôt fini? Parce que sinon, dans 10 ans le gagnant ne sera toujours pas désigné!

La patience est une vertu, les amis...

On peut mettre des points en moins pour chaque jour après une date fixée aussi ? =)

C'est ça oui. ^^

Coco.B a écrit:

Ouais gudule, tu as bientôt fini? Parce que sinon, dans 10 ans le gagnant ne sera toujours pas désigné!

Ah, ça me rappelle un certain concours, dans une certaine forêt (clin d'oeil aux vags qui errent ici).

Dans des collines loin de chez nous...

Alcide a écrit:

La patience est une vertu, les amis...

Quand on attends depuis une plombes que le quatrième concours soit bouclé pour lancer le cinquième, non, la patience est une torture.
Et pour le concours VAG, les enfants, c'était normal que je garde la couronne, non?

je posterai se soir même si mon histoire n'est pas fini.

Non, non, ce serait quand même injuste. Tout le monde avait le "droit" de prendre son temps.
On peut, au point où on en est, attendre jusqu'à Mercredi au moins.

Et puis t'façon Gudule, les juges ne jugeront pas en semaines alors au point où on en est...

Oui laissons lui le temps de finir, je serais déçu de n'avoir qu'une fraction de l'oeuvre telle qu'elle a été pensée.

Citation :

Et puis t'façon Gudule, les juges ne jugeront pas en semaines alors au point où on en est...

Qui te dit que je n'ai pas déjà noté tout les textes?

bon bon, va pour mercredi

Alcide a écrit:

Citation :

Et puis t'façon Gudule, les juges ne jugeront pas en semaines alors au point où on en est...

Qui te dit que je n'ai pas déjà noté tout les textes?

Parce que je te connais

...Parce que je croyais te connaitre^^


Bon ok alors si tu as déjà noté, cela veut dire que tu ne prend pas le niveau général en compte et donc que Gudule ne sera pas jugée sur le même plan.

Et puis, si tu as déjà noté il faudra quand même attendre mon jugement puisque j'ai été choisi par je ne sais quel hasard x) et moi je n'aurais pas le temps avant le week end prochain...et encore.

Allez je me lance même si ce n'est pas trop mon registre



Elle finissait la vaisselle dans la pièce voisine puis elle vint s’installer avec eux sur le canapé. Ils discutaient de leur journée passée, une journée pleine d’évènement apparemment, dont elle ne capta qu’un faible contenu. Elle se mêla à la conversation, parla également de sa journée, les sujets s’enchaînant, la discussion dériva. Comme à chaque fois.
Elle les regarda se livrer aux jeux de la séduction avec tendresse, comme une mère poule s’attache au bien-être de ses poussins. Doucement elle s’éclipsa et regagna sa chambre, elle n’avait pas envie de lire, ni de dormir, elle resta seule dans le noir, le regard ailleurs puis le marchand de sable passant par hasard, elle plongea dans un sommeil torturé.

- Coucou ma mie ! Es-tu enfin réveillé ? demanda t-il, son doux visage se penchant vers elle.
Elle s’étira, bailla longuement puis ouvrit à nouveau les yeux afin de détailler son jeune amant.
Il lui apporta son plateau pourvu d’un petit déjeuner bien copieux agrémenté d’une rose bicolore blanche ourlée de rose fuschia. Elle se redressa sur ses oreillers et attendit son rituel du baiser. Il déposa un baiser doux et feutré sur ses lèvres appétissantes puis s’installa enfin à côté d’elle et ils mangèrent de bon appétit, mordant avec avidité dans leur croissant tout frais. Après avoir enlevé le plateau, il revint vers elle et tendrement, passa son bras autour de ses épaules nues. Il l’enlaça avec une douceur infinie, une myriade de baisers vint se poser délicatement sur ses lèvres, son cou, ses oreilles. Il écrasa avidement ses lèvres à la naissance de ses seins, la sentant frémir d’impatience, il descendit lentement vers des zones plus réceptives, l’embrassant plus fougueusement. Il s’arrêta pour observer les effets de ses baisers sur ce corps alangui. Il savourait déjà sa victoire et d’un air malicieux, s’arracha de l’étreinte possessive de sa partenaire.
- Hum ! Tu ne trouves pas que c’est un crime de rester enfermé alors qu’il fait beau !
Elle le dévisagea avec animosité. Le feu qu’elle ressentait un instant auparavant la consuma d’une toute autre manière.
Pour toute réponse, elle lui jeta son oreiller à la figure. Elle l’apostropha copieusement comme à chaque fois qu’il lui faisait le coup, elle se mit à bouder et ne décrocha plus un mot.
Contrit, il revint alors vers elle, l’entourant, la cajolant, la caressant. Elle savait bien qu’il aimait son ami mais il ne pouvait se séparer d’elle. Elle était son équilibre, son havre de paix, son amie, son amante, son frein à sa déraison. Ils restèrent ainsi enlacés pendant un long moment. Il lui susurra à l’oreille les paroles qu’elle souhaitait entendre sans pour autant ne pas être sincère. Car il était désolé de ce qu’il lui faisait subir mais il ne se sentait pas en harmonie avec ses propres désirs. Ses envies allaient vers le genre masculin bien plus que vers le genre féminin C’était égoïste de sa part de la garder captive de ses sentiments mais il ne voulait pas renoncer à l'amour qu'elle ressentait pour lui. Il voulait se gaver de tous ces sens et comptait bien se faire aimer de ses deux amants et de les garder pour lui le plus longtemps possible.
Il savait qu’un jour, il devrait choisir mais pour le moment il voulait vivre l’instant présent et ne pas y réfléchir. Il avait besoin de lui, il avait besoin d’elle mais aussi d’ailleurs.


Son amant était parti travailler et ils avaient donc toute la journée pour profiter d’eux même.
Comme elle aimait ces jours là ou elle l’avait tout à elle, le possédant complètement, souverainement. Ils avaient déjà conçu le planning de leur fastueuse journée : Une exposition alléchante se tenait dans une rue à proximité, un petit resto ou ils avaient leurs habitudes viendrait assouvir leur faim de bonnes chères puis shopping dans les magasins branchés de la ville pour lui trouver le vêtement au goût du jour. Il aimait se vêtir avec raffinement et s’intéressait aux magasins de mode pour parfaire son image d’un homme dans l’air du temps.

L’exposition avait été un ravissement pour tout les deux et ils en commentaient chaque tableau, pris par leur passion commune pour les peintres de la période « impressionniste » et chemin faisant, leur pas les conduisit à leur resto favori.
Le reste de la journée fut riche en essayages de toute sorte. Elle le regardait évoluer, tournant, virant, prenant la pose avec son regard ravageur. Il était craquant et peu importe la tenue qu’il essayait, elle était sous le charme, subjuguée par sa démarche féline, son allure de fashon victim l’embrasait totalement.
Il était d’une beauté époustouflante, une beauté androgyne. Son regard légèrement bridé, sa bouche sensuelle, la chaleur de sa voix de velours, son corps long et fin. Tout l’émerveillait en lui, elle l’aimait sans aucune restriction, elle l’aimait tel qu’il était ; libre et sans complexe, sans aucune fausse pudeur, il vivait comme il l’avait toujours souhaité et tant pis si ça choquait les âmes sensibles, les puritains, son doigt d’honneur n’en avait que plus de valeur.
Elle le regardait danser sur une musique qu’il avait en tête et qu’il fredonnait, ondulant langoureusement autour d’elle, la faisant chanceler dans un état proche de l’addiction, lui révélant des fantasmes inassouvis.


Le jour faisait doucement une place à la nuit. Une nuit d’encre ou seuls les lampadaires nuançaient sa couleur, les étoiles disparaissant derrière les nuages, n’étaient pas visibles ce soir là.
Le vent froid les fit presser le pas.
- Nous sommes rentrés ! dit-elle au jeune homme assis de manière décontractée devant la télé. Il jouait sur Xbox et semblait être carrément dans le jeu.
- Je vois qu’on a encore grevé le budget dit-il d’un air goguenard, y en a toujours que pour lui ! Et moi ! On m’offre quelque chose à moi ?
- Te plains pas lui dit-elle, c’est pour toi qu’il se fait beau ! Moi je ne savoure juste que les essayages !
Il rit de bon cœur.
- Il est vrai que je préfère les lui ôter, j’apprécie ainsi la matière, enfin quand j’en ai le temps cligna-t-il des yeux à son intention.
- Vous êtes impossibles tous les deux déclara t-elle banalement le cœur soudain à l’agonie.
Elle s’isola dans sa chambre, laissant son eau s’écouler sans retenue. Elle crevait d’amour pour lui qui se donnait à un autre. Pourquoi supportait-elle cela ? Pourquoi ne pouvait-elle le quitter et revenir à une situation normale ? Elle avait si peur d’être à nouveau seule, le cœur vide d’émotion. Peur de mourir sans avoir vécu dans la chaleur d’un homme.
Dans son miroir, elle tenta de se redonner une certaine contenance, accrocha un sourire sur un visage plus enjoué et alla les rejoindre.

Parfois il lui arrivait de ne pas rentrer directement, laissant un sms explicite, il allait voir ailleurs si l’herbe était plus verte et les deux esseulés se retrouvaient face à face Les visages graves et silencieux, perdus dans leurs pensées, ils maudissaient l’être qui avait réussi à leur ravir leur amour. Ils pleuraient sur l’épaule de l’autre, se sentant abandonnés et malheureux.
Alors pour tuer le temps et l’envie de meurtre, ils jouaient ensemble aux échecs ou bien à tout autre jeu pouvant divertir leurs pensées exacerbées, jalouses, envieuses et rageuses s’estimant lésé de leur bien le plus précieux.
Ils étaient encore au salon lorsque rentrait de sa virée, l’infidèle au cœur d’artichaut.
Ils le regardaient d’un air de désapprobation, l’accusant silencieusement de tous les méfaits du monde.
Alors il minaudait, cherchant à se faire pardonner. Il accrochait son sourire le plus enjôleur, sa voix la plus caressante et déclamait un poème sauvage et d’un mauvais goût comme il en avait l’affreuse habitude pour les écœurer ou pour les faire rire. Devant leur moue boudeuse, il ne se laissait pas démonter et se blottissait entre eux d’eux, leur faisant le coup du Chat Potté. Son regard implorant les faisait fondre et bientôt la nuit aurait raison de leur détermination, ils s’endormiraient ensemble, ayant pardonné ses frasques, encore une fois.



La musique du radio-réveil la tira de son sommeil, il était tant qu’elle se prépare pour aller au boulot. Elle s’étira tel un chat, soupirant d’aise. Son regard s’attarda sur la place à côté d’elle, une place vide et froide. Ses rêves l’avaient encore abusé…

Super ! Ce ne sera pas de trop !

Une nouvelle participante? parfait... Comme dit Liam, ça ne peut pas faire de mal, bien au contraire.

J'aime beaucoup (ben quoi, j'ai participé, mais je peux quand même donner mon avis)

Merci Henri de Walrins